Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

La Montagne entre nous
La Montagne entre nous (2017), la critique de B.G
Après l'annulation de leur vol en raison de problèmes météorologiques, un docteur, Ben Bass, et une reporter-photographe, Alex Martin, sur le point de se marier, trouvent le moyen de louer un petit avion pour se rendre à bon port. Ils ont à peine fait connaissance que le vol s'achève tragiquement. Alex et Ben survivent au crash. Alex étant blessée à la jambe, Ben préfère rester sur place dans l'attente des secours. Alex lui révèle alors que le pilote n'a pas fait de fiche de vol : personne ne sait qu'ils sont là. Afin de survivre, elle pousse Ben à quitter la carcasse de l'avion et à arpenter la montagne. La Montagne entre nous est adapté du roman du même nom écrit en 2011 par Charles Martin...
(Lire la suite)
M
M (2015), la critique de B.G
C'est un très joli conte moderne qui fait du bien au moral dans ces temps grisailleux où l'espoir s'est un peu trop perdu dans les cumulonimbus menaçants. Un conte, donc ne tentez pas d'y chercher coûte que coûte le réalisme sous peine de vous gâcher le plaisir. Il est par exemple évident que Sara Forestier se fiche de la sacro-sainte vraisemblance lorsque, avec ses trente ans, elle se donne le rôle d'une lycéenne qui en a seize ou dix-sept ! Et très rapidement on s'en fiche aussi parce qu'elle le joue avec un tel talent et une telle sincérité qu'elle emporte l'adhésion...
(Lire la suite)
Pour le réconfort
Pour le réconfort (2017), la critique de B.G
Pour le réconfort, premier long métrage réalisé par Vincent Macaigne (connu comme comédien de cinéma mais aussi comme metteur en scène de théâtre), est une très libre adaptation de La Cerisaie de Tchekhov… Pas de cerisiers ici, mais des peupliers et des feuillus de la campagne orléanaise, dans le vaste « domaine » dont Pascal et Pauline, frère et sœur de bonne famille, ont hérité. Lui vient de passer cinq ans au Mexique, elle quelques mois à New York, « dans l’ivresse que peut avoir l’exil pour les bien nés ». Ils y ont bu et dansé leur héritage, les traites n’ont pas été payées, le domaine va être saisi...
(Lire la suite)
El Presidente
El Presidente (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Sac de nœuds Consacré par Paulina, grand prix de la Semaine de la critique en 2015, le cinéaste argentin Santiago Mitre a contribué au film collectif El amor - primera parte (2005) et a signé El Estudiante ou récit d'une jeunesse révoltée (2011). Il a également coréalisé le moyen métrage Los possibles (2013) avec Juan Onofri Barbato. El presidente prend pour cadre un sommet de chefs d’État où le représentant argentin est confronté à une affaire délicate qui menace autant sa carrière politique que sa vie privée. Un rôle tenu par Ricardo Darín, prix d’interprétation masculine à Biarritz en 2001 pour Les neuf reines de Fabián Bielinsky et à San Sebastián en 2015 pour Truman de Cesc Gay...
(Lire la suite)
Vienne avant la nuit
Vienne avant la nuit (2016), la critique de B.G
Comme René Allio évoquant son grand-père marseillais dans L’Heure exquise, Robert Bober parvient ainsi à nous rendre proche et sensible le quotidien d’un homme modeste et pieux, d’un être qui n’aurait sans doute pas laissé de traces si son arrière-petit fils ne s’était soucié un jour d’en faire un personnage de film. Car c’est bien le film tout entier qui aspire à faire revivre, avec une tendresse infinie, ce que fut le passage sur terre de cet aïeul que Robert Bober n’a certes pu connaître, mais qu’il ne veut cependant pas oublier, ne serait-ce que par fidélité aux membres de sa famille qui disparurent dans la Shoah. « Etre juif, écrivait Victor Klagsbald, c’est être responsable de son ascendance, s’inscrire dans une généalogie...
(Lire la suite)
Madame
Madame (2016), la critique de B.G
  Anne, grande bourgeoise américaine, vit depuis peu à Paris avec son mari. Elle convie douze amis à dîner et s'aperçoit qu'une treizième personne a été invitée. Il lui faut rapidement trouver un autre convive. Elle jette son dévolu sur Maria, l'une de ses bonnes espagnoles. Prétendant être une femme riche, Maria accumule les gaffes pendant le dîner, mais sa fraîcheur charme David, l'un des hôtes. Quand Maria et David commencent à se fréquenter, Anne n'en revient pas, car, selon elle, il est impossible que deux personnes issus de deux mondes si différents puissent se côtoyer. De son côté, Maria veut vivre son histoire comme elle l'entend...
(Lire la suite)
Kingsman : le cercle d'or
Kingsman : le cercle d'or (2016), la critique de B.G
Matthew Vaughn renoue avec l'univers de Dave Gibbons et Mark Millar dans cette suite du succès qu'a été Kingsman - The Secret Service en 2015, et qui se moque joyeusement des films d'espionnage britanniques. Avec encore plus de vedettes, d'effets spéciaux, de blagues douteuses et de costumes chics, ainsi qu'une véritable orgie de gadgets comme seuls les espions en possèdent.La méchante est cette fois Poppy (Julianne Moore), à la tête du plus grand cartel de drogue au monde qui, après avoir détruit le quartier général des Kingsman, a empoisonné sa marchandise et menace de ne pas donner l'antidote aux millions de drogués de la planète si son commerce n'est pas légalisé...
(Lire la suite)
Coco
Coco (2017), la critique de B.G
Coco raconte l’histoire d’un jeune garçon prénommé Miguel, qui rêve de devenir musicien comme son idole Ernesto de la Cruz, le plus grand musicien du Mexique. Malheureusement, depuis plusieurs générations, la musique a été bannie de sa famille. Afin de prouver son talent et convaincre sa famille, il se retrouve dans un endroit très coloré et tout aussi étonnant, le pays des morts. Durant son aventure, Miguel fait la découverte de la véritable histoire de sa famille.Coco est un film différent des productions précédentes. C’est une histoire simple qui représente bien la réalité des personnes vivant au Mexique. Il n’y a pas d’animaux ni d’objets qui parlent. L’absurdité est moins présente et c’est pour le mieux...
(Lire la suite)
Borg/McEnroe
Borg/McEnroe (2017), la critique de B.G
Le sport au cinéma nous a, en général, livré de jolies réalisations. « Eddie the Eagle » est d’ailleurs un des plus beaux exemples qui soit sorti ces dernières années. Après les courses automobiles, le catch ou encore les sports d’hiver, cette fin d’année 2017 confère une place de choix au tennis à travers le film « Battle of sexes » (de Jonathan Dayton - Valerie Faris) et l’attendu « Borg/McEnroe » du Suédois Janus Metz Pedersen. Présentant la finale d’anthologie de Wimbledon en 1980, le film signe surtout le grand retour d’un Shia LaBeouf en (très) grande forme ! La version originale suédoise/anglaise ajoute un vrai plus au film, lui donnant une authenticité supplémentaire non négligeable...
(Lire la suite)
Prendre le large
Prendre le large (2017), la critique de B.G
« Je ne suis pas certaine que vous ayez intérêt à à partir là-bas… » C'est une responsable des ressources humaines pour le moins perplexe et dissuasive qui accueille le choix d'Edith d'accepter un reclassement au Maroc au lieu de toucher ses avantageuses indemnités de licenciement. « Je préfère travailler à Tanger qu'être au chômage ici ! » insiste pourtant l'ouvrière de 45 ans dont l'atelier de textile va bientôt fermer ses portes, le groupe pour lequel elle travaille depuis bien longtemps poursuivant sa logique de délocalisation...
(Lire la suite)
Jalouse
Jalouse (2017), la critique de B.G
Plus rien ne va dans la vie de Nathalie Pécheux, professeure de lettres divorcée. Depuis quelques temps, elle éprouve de la jalousie envers tout son entourage. En particulier sa fille, Mathilde, danseuse classique très prometteuse et couverte de louanges. Elle est tellement aigrie qu'elle n'hésite pas à mettre à mal la relation de la jeune femme avec Félix, son petit ami. Au travail, elle s'énerve de l'arrivée de Mélanie, sa jeune et nouvelle collègue, qui vient de l'édition. Elle ne supporte pas que son ex-mari ait refait sa vie avec une femme plus jeune. Bref, elle se lamente au risque de perdre l'amitié de sa copine fidèle, Sophie. Stéphane et David Foenkinos n'avaient pas réalisé de long-métrage depuis La Délicatesse, en 2011...
(Lire la suite)
Numéro Une
Numéro Une (2016), la critique de B.G
Ils ont beau être des milliards, les hommes sont fragiles quand leur destin tient dans le creux de mains invisibles ! Peut-être est-ce pour fuir cette réalité que certains ont besoin de se sentir puissants et partent à la conquête du pouvoir. Ils ne sont que quelques uns à parvenir au sommet, qui défendent jalousement leur pré carré. Nous voilà dans un de leurs fiefs, à Paris. Les hautes tours phalliques de La Défense fendent le ciel comme si elles voulaient posséder la lune. Derrière leurs murs de verre, les centre névralgiques d’imposantes entreprises cotées en bourse se gorgent de richesses sur le dos du pauvre monde. Leurs cadres supérieurs – qui peuvent rarement s’encadrer les uns les autres – s’affairent à des tâches nébuleuses...
(Lire la suite)
Argent amer
Argent amer (2016), la critique de B.G
Des rues d’entrepôts, au rez-de-chaussée, les ateliers de couture, à l’étage, des dortoirs misérables. Nous sommes dans un des lieux de l’esclavage industriel moderne, là où se fabriquent les vêtements que nous portons. Pas seulement ceux de la grande distribution, mais aussi ceux des marques de luxe. Wang Bing, observateur précieux de la Chine d'aujourd'hui (Les Trois Sœurs du Yunnan, Àla folie, Ta’ang), nous immerge dans cet univers de labeur où l’on travaille à la commande, jour et nuit, et s’approche au plus près des êtres, saisissant leur individualité dans un monde qui n’en a que faire, nous faisant témoins de leur existence. C’est poignant et magnifique. Une rencontre rare à ne pas manquer!
(Lire la suite)
The Florida Project
The Florida Project (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 Dans les coulisses du rêve Auteur de trois films, Sean Baker avait fait sensation en 2015 avec Tangerine, pur film indie produit pour 100 000 € et filmé sur un iPhone. Il suivait le périple de deux amies, travailleuses du sexe transgenre, en jouant la carte de la comédie haute en couleurs. Pour ce nouvel opus, Sean Baker est reparti d’un scénario qu’il avait déjà développé auparavant avec Chris Bergoch. "Alors que j’étais en route vers Disney World, j’avais été frappé par le spectacle de nombreux enfants qui jouaient au bord des autoroutes menant aux parcs d’attraction ou dans des parkings de motels, raconte ce dernier. J’en ai parlé à Sean et on a commencé à écrire le premier jet d’une histoire...
(Lire la suite)
Diane a les épaules
Diane a les épaules (2016), la critique de B.G
C’est une histoire presque banale, l’histoire d’une jeune femme enceinte pour la première fois. Belle, radieuse, en pleine forme, Diane attend un enfant et ces premiers mois sont tout ce qu’il y a de plus ordinaires : la fatigue qui vous tombe dessus sans prévenir, les matins nauséeux, l’envie irrépressible d'une bière alors que la faculté vous l’a formellement interdit, et puis l’énergie un peu euphorisante que procure immanquablement cette grande révolution intérieure. D'ailleurs, Diane, au lieu de se reposer tranquillement, a décidé de retaper la maison de famille laissée en désamour. Casser quelques murs à grands coups de pioche : rien de tel pour vous donner la pêche...
(Lire la suite)
Khibula
Khibula (2017), la critique de B.G
Khibula met en scène un roi déchu. Dans une vie précédente, Zviad Gamsakhurdia était président de Géorgie. Du début à la fin de ce film tranchant et dépouillé, il est un homme qui se cache dans les montagnes. Suite à un coup d'état, il traverse clandestinement le pays avec un petit groupe de ses partisans, espérant reprendre le pouvoir. Lui et ses fidèles se réfugient dans des hébergements temporaires puis, à chaque fois, apprennent que les militaires sont à l'approche et doivent quitter les lieux. Qui est réellement ce leader géorgien devenu pestiféré ? Quelques phrases rapportent qu'il est pour certains un tyran criminel, pour d'autres un héros *.Mais le jugement moral n'est pas ce qui intéresse le réalisateur George Ovashvili...
(Lire la suite)
L'École buissonnière
L'École buissonnière (2016), la critique de B.G
Paris 1930. Paul n'a toujours eu qu'un seul et même horizon : les hauts murs de l'orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Mais voilà qu'il est confié à une joyeuse dame de la campagne, Célestine, et à son mari, Borel, le garde-chasse un peu raide d'un vaste domaine en Sologne. L'enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans ce monde mystérieux, celui d'une région souveraine et sauvage. L'immense forêt, les étangs, les cultures, tout ici appartient au Comte de La Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire en son manoir. Le Comte tolère les braconniers sur le domaine mais Borel traque sans relâche le plus rusé d'entre eux, un dénommé Totoche. Sans jamais parvenir à le prendre en flagrant délit...
(Lire la suite)
Marvin ou la belle éducation
Marvin ou la belle éducation (2016), la critique de B.G
Dans ce petit village des Vosges que la jeunesse fuit dès qu'elle a atteint l'âge de décider seule, dans cette famille de paysans bourrus et guère attentifs dont la vie ne fait pas rêver, Marvin semble, comme le vilain petit canard du conte, s'être trompé de couvée, résolument pas à sa place : joli comme un ange, trop aimable, trop tendre, il est une proie facile pour les balourds de sa classe qui lui imposent jour après jour harcèlements et plaisanteries douteuses d'ados frustrés et bas du front dans un contexte social qui ne pousse pas à la finesse...
(Lire la suite)
Justice League
Justice League (2017), la critique de B.G
Après la mort de Clark Kent (Superman) des mains de Doomsday, Batman réévalue ses méthodes extrêmes et décide de réunir des héros extraordinaires pour former une équipe de combattants afin de défendre la Terre de toutes sortes de menaces. En compagnie de Wonder Woman, Batman cherche l'ancienne star de football cybernétiquement renforcée Vic Stone, le speedster Barry Allen et le guerrier atlante Arthur Curry. Ensemble, ils affrontent Steppenwolf, le messager et commandant en second du seigneur de guerre étranger Darkseid, qui est chargé de trouver trois artefacts cachés sur la Terre. En projet à Hollywood depuis maintenant 10 ans, Justice League, réunion des principaux héros de l'univers DC Comics, voit enfin le jour...
(Lire la suite)
La Fiancée du désert
La Fiancée du désert (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Quand le corps exulte La fiancée du désert est né de l’association de Valeria Pivato, assistante de réalisation, directrice de casting et superviseure de scénarios pour des cinéastes de renom, et Cecilia Atán réalisatrice de spots de pub et de programmes éducatifs, qui a signé le documentaire Madres de Plaza de Mayo, la historia (2016) cité aux International Emmy Awards. "Nous avons commencé à écrire La fiancée du désert en 2012, racontent-elles, et nous l’avons envisagé d’emblée dans un esprit de synergie. Nous rêvions de faire un film transfrontalier et c’est pour cela que nous nous sommes tournées vers l’actrice chilienne Paulina García pour le rôle principal...
(Lire la suite)