Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Les Grands esprits
Les Grands esprits (2016), la critique de B.G
Il s’appelle Foucault, François Foucault, et c’est la hantise des élèves. Le prototype du petit prof sec, propre sur lui, hautain, l’enseignant qu’on aime détester. François Foucault promène sa morgue d’agrégé désenchanté dans les classes d’Henri IV, Paris Ve, un lycée qui se targue d’être l’un des meilleurs de France, donc conséquemment l’un des des plus élitistes, des moins accessibles au commun des élèves. Avec un sadisme nonchalant, François Foucault rend les copies d’un contrôle, crucifiant les gamins tétanisés en énonçant à la cantonade leurs notes (forcément pathétiques) et accompagnant chacune d’un petit commentaire assassin...
(Lire la suite)
Good Time
Good Time (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION La petite évasion Révélé par Lenny and the Kids, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2009, Mad Love in New York, prix de la Cicae à Venise en 2014, et des documentaires tels que Buttons (2011), coréalisé avec Alex Kalman, et Lenny Cooke (2013), Benny et Joshua Safdie signent avec Good Time une drôle de descente aux enfers dans les bas-fonds new-yorkais, où un braquage raté contraint l’un de ses auteurs en cavale à imaginer un stratagème crédible pour faire évader son frère emprisonné...
(Lire la suite)
Terminator 2 : le jugement dernier
Terminator 2 : le jugement dernier (1991), la critique de B.G
Après l'immense embrasement nucléaire du 29 août 1997, les rares humains survivants, menés par John Connor, luttent sans relâche contre l'armée de robots dirigée par Skynet, un ordinateur surpuissant. Skynet tente d'abord d'éliminer Sarah Connor, la mère de John, grâce à un cyborg projeté en 1984, mais en vain. Il transfère alors dans le passé un deuxième robot, le T-1000, et l'envoie à l'époque où John Connor n'était encore qu'un enfant. Le T-1000, machine meurtrière constituée de métal liquide, peut se métamorphoser à volonté. En réponse, les humains envoient dans le passé un modèle plus ancien de Terminator, qui doit désormais assurer la protection de John...
(Lire la suite)
Téhéran Tabou
Téhéran Tabou (2017), la critique de B.G
SEMAINE DE LA CRITIQUE 2017  Corps imprudents Originaire de Chiraz, Ali Soozandeh fait des études artistiques à Téhéran avant d’émigrer en Allemagne où il s’installe. Il crée sa propre société de production, avec laquelle il se spécialise peu à peu dans l’animation en produisant des séries et des documentaires. En 2010, il réalise le documentaire politique animé The Green Wave, sur la contestation post-élection présidentielle, qui sera notamment primé à Sundance. Le point de départ de Téhéran Tabou, qui est son premier long métrage de fiction, est une simple conversation entendue par hasard dans le métro. "Deux jeunes Iraniens parlaient de leurs expériences avec les filles...
(Lire la suite)
Colombiennes
Colombiennes (2017), la critique de B.G
- Camino del agua, de Carlos Felipe Montoya (fiction, 2014, 8’)- Solecito, de Oscar Juiz Navia (fiction, 2013, 20’)- Flores, de Marcela Gomez Montoya (fiction, 2013, 23’)- Leidi, de Simon Mesa Soto (fiction, 2014, 15’) – Palme d’Or Festival de Cannes 2014- Rio, de Nicolas Serrano (fiction, 2012, 13’)
(Lire la suite)
Le Veuf
Le Veuf (1959), la critique de B.G
Comme Il Mattatore, Le Veuf appartient à la première salve des comédies réalisées par Dino Risi qui méritent d’être redécouverts tant elles sont emblématiques d’un cinéma italien d’une extraordinaire vitalité en même temps que révélateurs lucides et caustiques d’une société italienne en plein boom économique mais en plein marasme moral...
(Lire la suite)
Happy End
Happy End (2016), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION Les étrangers dans la maison Lauréat de la Palme d’or pour Le ruban blanc en 2009, puis Amour en 2012, Michael Haneke est passé à la Quinzaine des réalisateurs à la sélection officielle avec Funny Games, en 1997, puis a valu son deuxième prix d’interprétation féminine à Isabelle Huppert pour La pianiste en 2001, qu’il retrouve pour la troisième fois dans Happy End. Jean-Louis Trintignant sort pour sa part de sa retraite cinématographique, prise officiellement après Trois couleurs : rouge de Krzysztof Kieślowski, en compétition à Cannes en 1994, pour une deuxième collaboration avec le cinéaste autrichien après Amour, Palme d’or du 65e Festival de Cannes...
(Lire la suite)
Que Dios nos perdone
Que Dios nos perdone (2016), la critique de B.G
Deux ans après La isla mínima de glorieuse mémoire, voici un film remarquable qui prouve que le polar espagnol sait décidément être grand. Réalisé par un nouveau venu (c'est son deuxième long métrage), Rodrigo Sorogoyen, Que Dios nos perdone respecte les règles les plus classiques du genre tout en créant le léger décalage qui fait la différence entre un produit de série et une œuvre marquante, témoin saisissant d'une époque, de ses mœurs publiques et privées, de ses dérives, de ses abandons.Nous sommes à Madrid pendant l'été 2011...
(Lire la suite)
Atomic Blonde
Atomic Blonde (2016), la critique de B.G
Alors que nous sommes encore secoués par sa performance dans MAD MAX: FURY ROAD, Charlize Theron nous revient dans ATOMIC BLONDE! Dans cet époustouflant film d’action, la plus dangereuse assassine de MI6 se taille un chemin à travers une ville au climat explosif de révolution et de trahison. Joyau des services secrets de Sa Majesté, l’agente Lorraine Broughton (l’oscarisée Theron) est une espionne à la fois sensuelle et sauvage, prête à utiliser tous ses formidables talents pour demeurer en vie. Envoyée dans l’instable ville de Berlin en 1989 afin de retrouver un précieux dossier, elle fait équipe avec le chef de station David Percival (James McAvoy, X-MEN) afin de compléter son impossible mission...
(Lire la suite)
Emilie jolie
Emilie jolie (2011), la critique de Obispa78
Les critiques cinématographiques ont apporté ces points de vue sur ce film d’Émilie Jolie. Différents points ont été abordés, mais le plus important est de savoir corriger et améliorer tous les points négatifs.
(Lire la suite)
Profession : magliari
Profession : magliari (1959), la critique de B.G
Dans I magliari (1959), Francesco Rosi se confronte à plusieurs problèmes cruciaux et dramatiques de l’après guerre européen: l’immigration des italiens à l’étranger; les activités illégales entreprises par certains de ces immigrants (justement Ies«Magliari», c’est à dire des petits voyous tricheurs qui vendent des tissus bas de gamme au prix de tissus de très bonne qualité) et leur dépendance à des organisations criminelles comme la Camorra;la renaissance économique de l’Allemagne occidentale‰, et les prémisses de l’imminent triomphe de la société de consommation. Avec son remarquable second film, I Magliari, Francesco Rosi pose les prémices de son cinéma à venir...
(Lire la suite)
Logan
Logan (2016), la critique de B.G
Désabusé et diminué, Logan veille sur le professeur Xavier dans un refuge isolé près de la frontière mexicaine. Le superhéros aux griffes d'acier veut à tout prix protéger le chef de X-Men. C'est alors qu'il croise le chemin de la petite Laura, qui a le même pouvoir que lui. En raison de son jeune âge, elle ne parvient pas à maîtriser son don. Logan décide de prendre Laura sous son aile. Donald Pierce, qui travaille pour le docteur Zander Ric, veut mettre la main sur l'enfant pour en faire un cobaye. En compagnie du professeur Xavier, Logan va devoir sortir de sa retraite et fuir leurs poursuivants...Logan est non-seulement le meilleur blockbuster depuis Mad Max : Fury Road mais il partage avec cette franchise un certain nombre de caractéristiques...
(Lire la suite)
Une famille syrienne
Une famille syrienne (2016), la critique de B.G
  Rester enfermé jour et nuit, ne pas sortir, ne pas même oser regarder dehors, c'est trop dangereux. C’est le quotidien d'une famille de Damas en Syrie, en pleine guerre. Une famille ordinaire et parmi d'autres qui fait ce qu'elle peut pour continuer à vivre, au jour le jour. Oum et les siens ont accueilli par solidarité un couple et leur bébé. L'appartement est constamment verrouillé. Tout y est organisé en fonction de la pénurie. Il s'agit tous les jours de tenir un jour de plus. Pendant ce temps, les bombes se rapprochent de plus en plus de l'immeuble où vit la famille... Tiraillés entre fuir et rester, ils font chaque jour face en gardant espoir...
(Lire la suite)
Lola Pater
Lola Pater (2016), la critique de B.G
Parmi les petits plaisirs délectables que peuvent vous procurer les films, il y a celui de se plonger dans les secrets de famille des autres. Par exemple dans ceux de ce charmant brun trentenaire : Zino. Alors qu'il se recueille sur la tombe fraîchement creusée de sa mère dans le carré musulman d'un cimetière parisien, il est loin d'imaginer la vague déferlante qui va venir balayer le récit maternel. De son père absent elle lui disait peu. Elle en avait supprimé les traces, les photos. Il se serait volatilisé, aurait abandonné femme et enfant sans une explication ni un regard en arrière. Sujet délicat, rarement abordé, jamais creusé pour ne pas blesser l'épouse délaissée un quart de siècle plus tôt...
(Lire la suite)
Crash test Aglaé
Crash test Aglaé (2015), la critique de B.G
C'est un très chouette petit film qui part d'une situation grave – et d'un titre aussi improbable que les péripéties qui attendent ses personnages – pour s'échapper dans des envolées de fantaisie douce, de poésie drolatique. Un road-movie réjouissant aux côtés de trois ouvrières délocalisées embarquées dans un périple hasardeux qui se transformera pour toutes les trois en une quête d'identité aussi impromptue que révélatrice...
(Lire la suite)
Egon Schiele
Egon Schiele (2016), la critique de B.G
En 1912, devant le juge bien décidé à le condamner pour ses dessins à caractère érotique – sans oublier des soupçons de détournement de mineurs – Egon Schiele proclame haut et fort : « Je suis un artiste ! » Durant sa courte vie, Egon Schiele, emporté par la grippe espagnole à 28 ans, s'est battu pour faire reconnaître son œuvre, en équilibre entre érotisme et mort, novatrice donc choquante. Son désir d’indépendance et de liberté, à fleur de peau, s’est heurté aux réflexes des collectionneurs, à l’armée, au conservatisme des classes dirigeantes viennoises, et à un passé dont l’empereur est l’unique symbole...
(Lire la suite)
Petit paysan
Petit paysan (2016), la critique de B.G
SEMAINE DE LA CRITIQUE 2017: SÉANCE SPÉCIALE L’amour vache Aussitôt sortie de La fémis, Hubert Charuel attaque l’écriture de ce premier long métrage, dont le titre sera pendant longtemps Bloody Milk, en compagnie de la scénariste Claude Le Pape. Le film suit le personnage de Pierre, la trentaine, incarné par Swan Arlaud, dont la vie s’organise autour de sa ferme, ses vaches laitières, sa sœur vétérinaire et ses parents retraités. Lorsqu’il découvre qu’une de ses vaches semble atteinte d’épizootie, il décide de sauver coûte que coûte son exploitation...
(Lire la suite)
Peggy Guggenheim : la collectionneuse
Peggy Guggenheim : la collectionneuse (2016), la critique de B.G
Amatrice d’art enthousiaste, collectionneuse éclairée, mécène, Peggy Guggenheim (1898-1979) est étroitement mêlée à la création artistique du xxe siècle. Petite-fille de deux Juifs européens émigrés aux États-Unis au 19ème siècle – l’Allemand Seligman, couvreur enrichi dans la banque, et le Suisse Guggenheim, colporteur devenu propriétaire de mines de cuivre –, elle hérite d’une fortune colossale de 450 000 dollars à la mort de son père, disparu en avril 1912 dans le naufrage du Titanic.De 1920 à 1941, elle vit en Europe, notamment à Paris et dans sa luxueuse villa de Pramousquier, près du Lavandou...
(Lire la suite)
Patti Cake$
Patti Cake$ (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017: CLÔTURE Rap around the clock De l’adolescence jusque la trentaine, Geremy Jasper s’est essentiellement consacré à la musique, passant des centaines d’heures en studio avec un groupe punk, écrivant des chansons, puis les enregistrant. Il commence à tourner des clips pour son groupe, tout en découvrant le cinéma de Fellini et de David Lynch. Installé à New York, il enchaîne pubs et clips et en 2013, commence à écrire le scénario de Patti Cake$. "Je l’ai développé pendant environ trois ans et demi, écrivant une dizaine de versions successives. Et comme c’était mon premier scénario, j’y ai mis plein de chansons...
(Lire la suite)
Tristana
Tristana (1969), la critique de B.G
Tristana est seulement le troisième film de Luis Buñuel tourné en Espagne après Las Hurdes (Terre sans pain) en 1932 et Viridiana en 1961. Le réalisateur célèbre ici ses retrouvailles avec la ville de Tolède, où il se rendait régulièrement depuis Madrid avec ses amis Salvador Dalí et Federico García Lorca. Les pérégrinations de ses personnages à travers la ville traduisent la nostalgie du cinéaste pour la cité de sa jeunesse. Tristana dénote également la fascination de Buñuel pour les petites choses de la vie qui peuvent changer le cours de l’existence – par exemple, le simple choix de s’engager dans une ruelle plutôt qu’une autre transformera à jamais la vie de la jeune femme car c’est là qu’elle fait la rencontre de son amant...
(Lire la suite)